En ouverture de ce site, je vais vous parler de la façon dont j’entrevoie le travail en partant de mes propres expériences : Le chamanisme exprime l’âme de l’univers, il contient toutes les facettes de la vie. Pour cela, il peut avoir autant de facettes que de praticiens. Humains, nous avons besoin de représentations, et nous rencontrons les énergies sous les formes les plus appropriées à notre histoire.
 
Avec le chamanisme, nous retrouvons notre contact avec les êtres et les choses, nous retrouvons le sens du respect pour les êtres et les choses. Vivre le chamanisme nous demande de respirer ce contact au quotidien et, il nous est parfois extrêmement difficile de ne pas oublier ce qui peut nous changer et nous rendre heureux.

 

Nous apprenons à Rêver avec un grand « R ». Les chamanes disent :

« Le monde est le résultat du Rêve de milliards d’individus. Il s’avère que ce Rêve est un cauchemar. Pour changer le monde, il suffit de changer notre Rêve. »

 

 

Mes premières découvertes de ce travail, qui suivaient une vie de recherches – ou de tourisme – ésotérique, m’ont emplies de la joie profonde apportée par le sentiment d’avoir trouvé ma façon de respirer la vie.  

 

Je me suis lancée dans ce travail, enthousiaste, tête baissée et…

… me suis retrouvée dans le quotidien, oubliant tout pendant une période d’environ six mois jusqu’au jour où, en train de lire dans le métro, je sentis les pattes de mon Animal de Pouvoir se poser sur mes épaules et entendis cet ordre :

« Arrête de lire, regarde autour de toi. »

Laissant mon livre, je pris conscience de mon corps assis sur le siège, du support du dossier contre mon dos, de mes pieds sur le sol, je regardai les gens autour de moi, en un mot, je m’installai dans l’instant présent… et ma vie changea.

Je ne suis pas en train de vous dire que je vis chaque seconde dans le présent ! Cela prend du temps et notre mental suit moult chemins sinueux pour nous en écarter… mais le pas le plus important était franchi grâce à ce rappel. Je ne me sentais plus seule dans mes recherches ni dans mes luttes.
 
Nous sommes dans un moment crucial du monde et, en tant qu’être vivant, nous sommes impliqués profondément dans la vie de notre planète. Il y a quelques années, un soir, j’entrai dans une phase de sensiblerie face à notre terre mère, Je lançai l’intention de mon voyage vers elle :

- Je sentis mon corps s’allonger, s’étirer jusqu’à entourer totalement notre planète. Mon dos, mon corps étaient assaillis de picotements désagréables lorsqu’une voix me dit : « retourne toi, regarde ! » je me retournai et vis sur toute la planète, des petites flammes, pointer vers l’extérieur. La voix reprit : « tu vois toutes ces flammes, ce sont les consciences individuelles qui s’éveillent partout, ne t’inquiètes pas, les piques ne sont pas si graves, avance ! »

Cet amour, et cette patience dans la voix de Gaia m’ont fait entrevoir deux choses : la qualité de l’amour et la différence entre sensiblerie et sensibilité.

 

Il est aisé de comprendre pourquoi le livre de Sandra Ingerman « Médecine pour la Terre » m’a tant parlé. En avançant, on prends conscience de la force des défenses qui vont se mettre en place en nous pour ne rien changer. On réalise également, que ni notre mental ni notre ego ne sont nos ennemis. Le contexte social dans lequel nous vivons, notre éducation, ont contribués à les mettre à une place qui n’est pas la leur. A nous de redevenir ce que nous sommes : leurs maîtres. Et si ces deux-là s’allieront afin de garder leur place, ils finissent, un jour où l’autre par devenir nos alliés.  

 

Pour guérir la terre, nous devons nous guérir nous même: « C’est ce que nous devenons qui guérit la terre, pas ce que nous faisons. » (Sandra Ingerman)
 
Et je traduis cette phrase de Gandhi prise sur le site de Sandra :

(www.shamanicvisions.com/ingerman_folder/5april.html)

 “Gardez vos pensées positives parce qu’elles deviennent vos mots. Gardez vos mots positifs, parce qu’ils deviennent vos comportements. Gardez vos comportements positifs parce qu’ils deviennent vos habitudes. Gardez vos habitudes positives parce qu’elles deviennent vos valeurs. Gardez vos valeurs positives parce qu’elles deviennent votre destinée. »

Olga ( 30 / 03 / 2005 – revu en septembre 2016)

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